De cette fenêtre, je l’aperçois, là, planté droit devant moi tel le gardien de la ville. Je détourne mon regard presque malgré moi et déjà je sens qu’il se passe quelque chose. C’est comme un appel, je deviens son spectateur.
Il est l’emblème de la ville, c’est le centre administratif. Chaque habitant y a laissé une trace, certains même l’habitent.
A mon insu, au fil des jours, au travers de cette même fenêtre, un lien se tisse entre lui et moi, entre l’image et l’imaginaire. Je m’interroge sur ce que ce lieu dégage de ceux qui l’habitent. Au départ, une pièce, une fenêtre, une vue, puis, le temps, l’attente, la réflexion, la méditation… La mélancolie, l’espoir… La ville.
Que vivent les autres, ceux de l’autre côté de mon objectif ?